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Parcours initiatique

Né en 1968 près de Paris, de parents respectivement, professeurs de lettres et d'histoire, Olivier Capdeville a eu la chance de découvrir la beauté formelle de l'art classique, à travers une éducation culturelle de tous les instants. Les musées, le cinéma, le théâtre et les voyages forgèrent durablement sa sensibilité artistique. Les influences évidentes de l'art antique et du classicisme sont perceptibles dès ses premières œuvres qu’il commença au cœur même du Palais du Vatican à Rome.
Après des études universitaires écourtées par un drame personnel, il découvrit sa passion photographique lors d’un voyage à Prague en 1990 et ses maîtres comme Saudek puis plus tard Minkkinen, Sieff ou Newton, qui l'ont durablement influencé et ont participé à forger son œil photographique.

1991 : Surimpressions argentique

La technique de la surimpression argentique est pratiquée depuis l'invention de la photographie et du cinéma (largement utilisée par Méliès pour ses trucages notamment). Elle donne la possibilité de superposer deux réalités qui se chevauchent ou parfois s'affrontent ou se complètent. Le hasard, même maîtrisé, fait parti du processus créatif. Ces premiers travaux seront tournés dans cette direction qui lui permettra très vite de se forger un style reconnaissable entre tous.

À la manière du peintre, il compose ses images avec équilibre et raffinement, empreintes d’un lyrisme que seuls les blessures de la vie peuvent inspirer.

 

Texte de l'Édition Higgins, par Anny Capdeville :
« La forêt - ses rochers, ses arbres, ses trous d'eau - sert de décor aux multiples métamorphoses du corps féminin, arachnéen ou sylvestre, sylphide ou chose quand il fait corps avec la pierre.
Qu'il sorte de la glaise où s'enfonce dans l'eau, pour la fouiller, papillon, grenouille, salamandre, mais aussi, figure d'Ophélie, flottant comme un grand lys.
Le rocher abrite le corps féminin comme il conserve la vie fourmillante. La chevelure flotte sur l'eau comme une aile de mouette.
Tout est fait pour que les parties de ce corps se fondent dans une symphonie silencieuse dont le chef d'orchestre est la nature. 
»

1993 : Nus minéraux

La demande des galeries férues de nus artistiques le poussa vers ce domaine complexe de la représentation de l'être originel.
Le dépouillement du noir et blanc s'est imposé de lui-même, pour aller à l'essentiel de la composition et des formes. Une introspection dans cette dualité apparente entre la chaude légèreté du nu féminin et la froide lourdeur de masses minérales fût sa quête pendant de nombreuses années. L'eau, la terre, le ciel… et la femme comme élément naturel de ses nus minéraux.

2006 : Mosaïques numériques

Un événement marquant fut le déclencheur de cette période inspirante où tout lui est désormais possible. Percevant les possibilités créatives de cet outil fabuleux qu’est l’ordinateur pour décupler sa poésie intérieure… Comme un peintre appliquant plusieurs couches l'une sur l'autre sur la toile, le substrat numérique se mélange et s'étale sur la surface de ses créations où se mêlent visions oniriques, sculptures antiques, arts primitifs et mystère des Incas… Non sans rappeler les mosaïques d'un Pompéi fantasmatique dédiées au culte de quelques divinités, connues de lui seul…

Principales expositions

• 1995 : Galerie De Nesle – Paris
• 1996 : Galerie Frédéric Got – Barbizon
• 1997 : Traces Galerie – Rouen
• 1998 : Galerie Belenky – New-York
• 1999 : Galerie Vendôme – Paris